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Printemps italien #1 : les Alpes apuanes

Un printemps italien épisode#1 et pour ma première excursion à l’étranger post-covid. Située entre tour, mer et montagne, Pise était ma base. Une exclusion d’une journée dans le montagnes au nord de Massa, à l’affut de lacs apuanes, de neige printanière et de Michel-Ange, qui se fournissait ici en marbre dans les carrières de Carrare.

Isola Santa Est

Les Alpes Apuanes appartiennent plus aux Apennins qu’aux Alpes mais qu’importe. Elles sont situées au nord de la Toscane et dégringolent vers les côtes être Viareggio et Massa. Les premières pentes, en arrivant de Pise par la côte, sont accessibles en une bonne heure de mobylette. L’objectif ? Aucun… nous avions repéré un lac sur la carte, un point bleu bordé d’une localité au nom prometteur : Isola Santa. Le côté Isola est parfaitement conforme : la village est un creux de verdure, composé de quelques bâtisses a priori vidée de ses habitants ; un restaurant fermé pour cause de Covid ; et un merveilleux lac aux teintes vertes qui reflète une nature généreuse et des nuances de vert ensoleillé.

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Lago de Isola Santa

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Les surprises naissent aussi d’une préparation minimale. A quelques collines de Isola Santa, sur le bord de la route, se trouve une carrière abandonnée. Un site de la carrière Henraux, du nom d’un fonctionnaire de Napoléon qui, en son temps, exploita les carrières du massif pour l’Empire. Le site est saisissant, vide et d’une pierre trop lisse pour être naturelle. L’ensemble minéral pur et tranché contraste une nature libre. Et l’on comprend alors que certains blanc sommets qui composent le massif, ne sont en réalité que des carrières de montagnes éventrées dont on extrait ce qui reste l’un des plus purs marbres du monde.

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La carrière Henraux

Tours et détours

Deuxième objectif fixé au détour d’une bifurcation grimpante : trouver de la neige. A vrai dire nous avons été chanceux… la météo avait été merveilleusement clémente et il ne fût pas utile de grimper bien haut pour la trouver. Le plus impressionnant néanmoins, fût cette vue, qui malgré la hauteur modeste des sommets, procurait un léger vertige et la satisfaction du jour accompli, où l’on distinguait les villages, les routes sinueuses, plus loin Livourne et la mer Ligure.

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Dans la neige vers le Monte Paglino

En une heure de descente nous étions à la mer.

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