« Des goûts et des couleurs, on ne discute pas »
Proverbe romain
A quoi ressemble Rome un week-end de pâques? Nous étions peut-être les seuls pèlerins à se rendre à Rome sans avoir préalablement noter qu’il y aurait les célébrations pascales… et donc un peu plus de monde que d’habitude. Un peu trop de monde d’ailleurs. Surtout pour un petit séjour « découverte » à connotation romantiques qui -forcément pour la première fois- mène inévitablement aux incontournables sites et places bondées de la capitale.
Visites et balades magnifiques bien sûr. La diagonale du campo de Fiori à la Plazza Di Spagna est une promenade de carte postale. Un peu trop de monde au Colisée. Foule à la fontaine de Trevi. On reste évidemment sans voix devant l’imposante Basilique San Pietro ou l’architecture typiquement fasciste qui longe le Mausoleo di Augusto. Malgré le choix hasardeux du week-end et cette foule impénétrable ne faisons pas la fine bouche…
Rome est une ville magnifique.
J’apporte une mention spéciale la mozzarella locale. Forte ou douce; compact ou crémeuse… la mozarella dans tous ses états. Je crois que je reviendrai dans cette ville rien que pour ça… Il y a des endroits que l’on apprécie davantage à partir de la deuxième fois. Lorsqu’on sort des incontournables. Paris doit en faire partie. A l’exception non négligeable de la nourriture j’imagine que Rome aussi.
Post court sans enthousiasme endiablé. Pour être franc ce week-end j’avais la tête ailleurs et la mozarella est bien la seule chose qui a durablement excité mes sens pendant ce séjour. Je reviendrai un jour à Rome mais différemment… et dans très longtemps. Après un tour du monde et sept ans de pérégrinations communes ce week-end fût mon dernier avec Marta.
La fin de quelque chose. Désormais je voyage seul.